Dans sa circulaire relative à la préparation du budget 2022 de l’Etat du Cameroun, le chef de l’Etat, Paul Biya, annonce que les prévisions de croissance économique dans le pays l’année prochaine se situent à 4,4%. Ce qui révèle une accélération d’1% par rapport aux 3,4% projetés en cette année 2021, après les 0,7% enregistrés en 2020 du fait des ravages de la pandémie du coronavirus.
Selon les prévisions gouvernementales, en 2022, la croissance économique sera tirée par le secteur non pétrolier, dont les activités vont croître de 4,7%, contre -1,8% pour le secteur pétrolier. « En particulier, dans le secteur non pétrolier, la croissance serait principalement tirée par l’accroissement de la demande intérieure, qui devrait doper l’offre locale des biens et la reprise de l’investissement privé », souligne la circulaire présidentielle.
Au demeurant, selon le document, la réalisation de cet objectif de croissance est conditionnée par « la maîtrise de la pandémie (du Covid-19), l’ouverture des économies (elle-même tributaire de la maîtrise de la pandémie au niveau mondial) », et les « retombées des mesures de relance » post-Covid 19. En clair, des résultats de la riposte contre la pandémie mondiale dépendra une fois de plus le sort de l’économie camerounaise en 2022.
Ce sort est d’autant plus incertain qu’en dépit des efforts déployés par les autorités publiques pour barrer la voie au coronavirus, le pays, dans lequel circule déjà pratiquement tous les variants du virus, vient d’enregistrer 1250 nouvelles infections en seulement 15 jours, selon les données officielles. La faute, visiblement, à la réticence des populations aux vaccins. Selon le Programme élargi de vaccination (PEV), au 23 août 2021, le pays a perdu près de 5000 doses du vaccin AstraZeneca, pour cause de péremption.
investiraucameroun.com
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