C’est l’objectif du projet de formation dénommé Wonder dont l’apothéose a eu lieu le samedi 15 mars 2025 à Douala au Cameroun à l’initiative d’Afawa et financé par la Banque africaine de développement (Bad). Il vise à former une soixantaine des femmes entrepreneures camerounaises en trois ans.
Alida Demfang Ngassa est une jeune entrepreneure Camerounaise. Son entreprise est spécialisée dans la fabrication des biscuits à base de la farine locale. La cheffe d’entreprise au départ de son projet a eu du mal à lancer ses activités à cause du financement. La dame confesse que lorsqu’elle est allée demander du financement, l’établissement bancaire vers lequel elle s’est dirigée lui a demandé des garanties. Un goulot d’étranglement d’accès au financement pour le lancement de ses activités. Aujourd’hui, grâce au projet de formation dénommé Wonder (Women-Led Opportunities through for the Networking Development of Entrepreneurial Ressources), Alida Demfang Ngassa a été outillée à travers des sessions de formations pour avoir accès au financement. En effet, Wonder est un programme d’accélération des entreprises dirigées par des femmes pour favoriser l’accès des femmes aux financements en Afrique. Ce programme qui se tient à Douala au Cameroun les 13 et 15 mars 2024, s’inscrit dans le cadre de l’initiative Afawa (Affirmative Finance Action from Women in Africa). « Je tiens à remercier les initiateurs de ce programme. Je n’ai pas trop cru à ce programme. C’est à mesure que je recevais les courriers que je me suis intéressé à la formation.
Nous avons abordé plusieurs thématiques liées à la gestion managériale. À chaque fois des exemples étaient pris de notre société. Nous avons discuté de nos difficultés avec les experts », a expliqué Alida Demfang Ngassa. À date, elle avoue avoir mis en pratique des connaissances qu’elle a apprises dans le cadre du projet Wonder. Alida Demfang Ngassa a dit se sentir soutenue et accompagnée durant cette formation.
Le projet Wonder est piloté par la Fondation E4IMPACT. Il vise à accélérer 150 femmes entrepreneures sur trois ans (2022-2025) dont 90 pour le Kenya à raison de 30 par an et 60 pour le Cameroun à raison de 20 par an. « L’un des gros problèmes que les femmes entrepreneures rencontrent, c’est l’accès aux financements. Lorsque les hommes vont dans des banques, ils obtiennent facilement des financements, contrairement aux femmes. Ce que nous avons fait, c’est de renforcer les compétences de ces femmes afin qu’elles puissent être capables d’aller à la banque et de défendre des projets afin d’obtenir des financements », a expliqué Flavien Tchamdjeu, le représentant de la fondation E4IMPACT en Afrique francophone.
Il précise que les modules dispensés lors de cette formation ont porté sur le Business Modèle Design entre autres. Aussi, dans le cadre des activités de cette formation, il y a eu le laboratoire des planifications des affaires, un exercice qui a consisté aux candidats à présenter leur projet devant un panel de jurys composés des membres des institutions financières. Le projet Wonder est rendu à la troisième cohorte. La première est sur le marché avec 21 entrepreneures. Pour cette cohorte, 43 entrepreneures vont recevoir leur diplôme de fin de formation. Au menu de la clôture de ce projet, des dégustations et des remises des parchemins de fin de formation.


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